J'aime beaucoup Laurent Seksik dont je viens de finir "Le cas Eduard Einstein", roman sur la relation père-fils chez les Einstein. J'avais déjà adoré "Les derniers jours de Stefan Zweig" du même auteur. Dans ce dernier livre, il nous fait partager la vie du plus jeune des fils du célèbre physicien. Ce fils, Eduard, était schizophrène et son père l'a tout simplement laissé tomber, ne reconnaissant que son fils aîné. Eduard a passé sa vie dans un asile, épaulé par sa mère qui s'est sacrifiée, dans l'attente d'un peu d'attention de ce père, figure mondiale de la science.
Le cas Eduard Einstein en quelques phrases : "Je n'ai pas vu mon père le jour de ma naissance. Aux yeux d'un physicien de renom, l'apparition de la comète de Halley est un événement autrement plus marquant que la venue d'un braillard dans la ville de Zurich. Comment rivaliser avec un astre?"
"Eduard, était schizophrène et son père l'a tout simplement laissé tomber, ne reconnaissant que son fils aîné. Eduard a passé sa vie dans un asile,.." C'est ce que les lecteurs apprennent. Mais ce n'est pas la vérité de Eduard ni de son pere. Malheureusement, ce roman est pris pour une biographie bien qu'il s'agit d'une fiction loin de la vie des personnes dont les noms servent ici de tirer-l'oeuil.
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